Le Label d'État « Énergie positive, réduction Carbone » vu par les acteurs du bâtiment

Koumaran Pajaniradja,
Adjoint au sousdirecteur, DGALN/DHUP/QC

« Avant, certains acteurs reprochaient à l’administration de préparer les réglementations un peu seuls, hors-sol, puis les acteurs devaient les appliquer. Aujourd’hui,nous changeons complètement la méthode en proposant aux acteurs, après avoir co-construit le référentiel et fixé les niveaux de seuils, d’expérimenter ensemble et en toute transparence la construction de tels bâtiments performants »
 

Catherine Di Costanzo,
Directeur Général Adjoint, Promotelec Services

« L’enjeu pour nous est d’entraîner et d’accompagner nos clients dans la démarche. Nous avons donc décidé de renforcer notre proximité clients avec la mise en place d’un interlocuteur unique, expert du sujet et la réalisation de la totalité des vérifications par nos équipes en interne. Comme demandé par la DHUP, nos vérifications interviendront en phase conception puis à la livraison. Notre évaluation permettra aux équipes de maîtrise d’oeuvre et d’ouvrage d’ajuster le projet si nécessaire. Nous mettrons également à leur disposition des benchmark. »

Régis Croguennoc,
Responsable des applications nouvelles, TRECOBAT

« Pour l’apprentissage du BBC et de la RT2012, nous avons fait appel à des certificateurs agréés, dont Promotelec. Nous allons poursuivre cette démarche pour le label E+C-. Nous avonsabsolument besoin d’un tiers de confiance entre nous et notre client. »

Philippe Guenot,
Directeur technique, MIKIT FRANCE

« Aujourd’hui, dans le cadre spécifique du nouveau label E+C-, l’objectif visé est de progresser vers l’excellence environnementale. Il est important et très motivant, pour nous comme pour nos clients, de relever ce nouveau challenge dans notre contexte de la "maison prête à finir®" ».

Nathalie Tchang,
Tribu Energie

« Un label est une démarche volontaire. Certains maîtres d’ouvrage pourront s’autoproclamer Energie 2 Carbone 1. En revanche, pour obtenir du bonus de constructibilité, une démarche de certification sera obligatoire. Je pense que le « macaron » d’un organisme certificateur est plus fiable, principalement à une époque où la valeur verte des bâtiments est un atout ».

Christophe Boucaux,
directeur de la maîtrise d’ouvrage de l’USH

« L’un des bien-fondés de l’expérimentation avec des cibles, est la montée en compétences et qualification des acteurs de la filière. Le monde industriel va devoir faire évoluer son offre et accélérer, notamment, le développement de produits et matériaux bas carbone ».